Lili Perino

FR  27 ans
Je m’appelle Alizée Perino, je viens d’avoir vingt ans. La fleur de l’âge comme on dit. Comment parler d’une passion sans entrer dans des banalités. Ca m’a prit assez jeune, j’étais persuadée que c’était le seul domaine qui m’emmènerait sur le chemin de la réussite. J’ai ancré en moi l’idée que l’image serait ma façon d’exprimer. Dans la photo, j’ai du apprendre à me connaitre avant de comprendre ce qui me ferait frémir. Au fil du temps, je me suis laissée être touchée par les gestes, les mains, les corps, les courbes et tous les sentiments évoqués par l’être humain. Je trouve l’énergie de mes images dans les maux que transmets la chair et le détail de la peau. J’aimerais pouvoir soigner les plaies de l’esprit par l’image de soi. Il est tellement important d’apprendre à se lier avec son image pour se projeter.

Au corps sur mes routes

Février 2017

J’ai décidé de partir. Pour un voyage aux multiples challenges personnels et professionnels. Je m’en vais seule équipée de mon appareil photo et de mon sac à dos, pour aller à la rencontre d’inconnus, découvrir des univers, des vécus, des visages, des mondes différents. Capturer les paysages d’un climat et d’un hémisphère différent. Sortir de mon confort et me confronter à un changement de vie radicale. Je veux fixer à travers le temps des bouts de vies partagés lors d’une escapade de 7 mois. Mon travail photographique se concentrant sur le corps, je veux créer une série de nus artistiques racontant l’histoire des personnes qui vont créer mon voyage. Leurs histoires, mais aussi la mienne que je vais tenter d’écrire à travers eux. Des nus que j’aimerais ensuite regrouper dans un livre, accompagner de textes de Maxence Fermine, Eluard, Jules Renard ou encore de Boris Vian. J’ai également comme projet, un moyen métrage de 50 minutes ou plus selon les moyens, sous forme de documentaire, relatant mon voyage. Un projet plus personnel, mes textes écrits dans mon carnet de route, tentera à exprimer mon ressenti personnel et l’apport d’une telle aventure dans une vie. J’y parlerais des mots échangés, des pensées solitaires et des images qui ne se seront pas figés sur le capteur de mon appareil photo. Une idée d’exposition visuelle et sonore naît également dans mon esprit. Avec des pièces à thèmes, des courts métrages rythmés et de la musique en raccord.